Arrivée d'une elfe

Ezala errait depuis un petit bout de temps maintenant. La pauvre elfe n’avait pas retrouvé de logis stable et ne se nourrissait que des maigres proies qu’elle attrapait. La vie devenait dure. Ezala se rendit vite que cette situation devait changer. Elle rassembla ses affaires, hissa son fidèle arc sur son dos, emporta deux perdrix attrapées à l’aube et partit à la recherche d’une cité accueillante dans laquelle elle pourrait s’offrir une demeure.
Après des heures à silloner entre les arbre, Ezala se trouva devant deux majestueuse portes renfermant la cité de Sinastra. Sans réfléchir elle y entra et découvrit un univers totalement inconnu pour cette jeune elfe qui auparavant n'était jamais sortie de son village elfique. Un peu perdue, elle chercha du regard une auberge, un endroit qui puisse l'héberger pour la nuit. Elle ferait plus tard ; elle voulait d'abord prendre le temps de se reposer. Mais ne sachant pas où aller, elle n'osa pas s'aventurer bien loin, complètement déboussolée. Elle hésita à interpeller un mystérieux passant qui l'intrigua, mais sa timidité l'en empêcha et elle ne dit rien, se retrouvant de nouveau seule, observant le passant s'éloigner.

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Nathanaëlle trébucha et se rattrapa de justesse au rebord saillant d'une fenêtre. Les passants autour d'elle la dévisagèrent et certains s'éloignèrent, certains d'avoir affaire à l'un de ces vagabonds que l'on trouvait dans la cité et qui noyaient leur chagrin dans la bouteille dès les premières lueurs de l'aube. Mais il n'en était rien. À vrai dire, la semi-elfe s'était rendue la veille au soir à la bibliothèque pour quelques recherches qu'elle s'était promis d'effectuer et, concentrée sur les lignes qu'elle lisait, elle n'avait pas vu le temps passer. Le soleil levant l'avait trouvée penchée sur un lourd volume relié de cuir, les yeux rougis par le manque de sommeil et le corps tout engourdi d'être resté immobile si longtemps.

À présent elle déambulait dans les rues, son cerveau embrumé tentant tant bien que mal de la guider vers sa demeure. Mais à mesure qu'elle avançait, bousculant les badauds et perdant l'équilibre à chaque pas, il devint évident qu'elle n'atteindrait pas le Quartier des Nobles avant de s'être reposée et d'avoir mangé quelque chose. Ses pas l'orientèrent donc vers la Grand Place, d'où elle espérait rejoindre la Taverne, mais par la force de l'habitude elle se dirigea vers les portes, comme si la partie d'elle-même qui aspirait au repos pensait le trouver de l'autre côté de la muraille.

La guerrière, vêtue de noir comme à l'ordinaire, offrait un drôle de spectacle. Pâle, les yeux cernés, ses cheveux rassemblés à la va-vite en une tresse lâche, on aurait pu la confondre avec un vampire n'eût été le soleil qui brillait au-dessus de sa tête. Perdue dans ses pensées, elle faillit ne pas remarquer la jeune fille qui venait de franchir les portes. Elle passa donc devant elle, indifférente, et continua son chemin jusqu'à ce qu'une alarme se déclenche dans sa tête. Elle avait l'impression étrange d'avoir manqué quelque chose, comme si ses sens lui avaient transmis une information que son cerveau peinait à analyser. Elle s'immobilisa, se força à se concentrer et se remémora tout ce qu'elle venait de voir, d'entendre et de sentir. Et elle la vit.

Elle sut alors ce qui avait attiré son attention : la nouvelle arrivante lui ressemblait. Pas physiquement, non, un seul regard sur les cheveux courts et la grande taille de la demoiselle suffisaient à les différencier. Nathanaëlle était petite pour une elfe, et ses longs cheveux argentés lui valaient souvent d'être prise pour une personne âgée. Mais il y avait quelque chose dans la manière d'être de cette jeune fille qui la rendait sympathique aux yeux de la semi-elfe.
Elle détailla donc la nouvelle venue, ses oreilles pointues et son arc en bandoulière, et vit que là se trouvait la ressemblance. Il y avait beaucoup d'elfes dans le monde, et quelques uns à Sinastra. Mais des femmes elfes guerrières archères, Nathanaëlle n'en avait guère croisé d'autre que son reflet dans le miroir.

Un léger sourire aux lèvres, et malgré sa fatigue qu'elle relégua au second plan, elle s'approcha de la jeune fille.

- ... Puis-je vous aider ?

Volcome était particulièrement heureux en cette journée chaude et lumineuse. Il marchait d’un pas léger le visage découvert tenant son bâton des deux mains dans le dos. Sa besace venant percuter sa cuisse à chacun de ses pas. Un sourire immense illuminait son visage.

La veille une famille lui avait offert un lit pour dormir en remerciement, pour avoir soigner leur aîné. Et ce matin quand il s’était réveillé la matriarche lui avait même préparé un petit déjeuner de roi. Du lait chaud avec du miel, des tartine de pain complet avec du beurre et de la confiture, des oeuf brouillés et enfin du lard encore frémissant. Il avait prit son temps pour manger. Avait remercier la femme d’une accolade, lui avait laisser une fiole d’un remède préparé par ses soin pour continuer de traiter quelques jour son fils. Puis il s’était en allé.

Et quittant les lieux il et en voyant ses soleil éclatant il eu eu un petit pincement au coeur en pensant à Arthémise. Il pensait souvent à elle ses dernier temps. Et malgré lui il souriait en pensant à la jeune fille.

Les rues de Sinastra étaient comme à leur habitudes pleine de vie. Les gens vaquaient à leur occupations. De temps en temps un enfant pleurait, un voleur délestait un bourgeois de sa bourse, un mendiant quémandait ou un homme courtisait une jeune femme.

Le soigneur vit un crochet par le bazar pour y acheter de quoi manger pour la journée, une pomme et de la viande séchée. Il remplit sa gourde de peau dans une fontaine.

Sa déambulation le porta sur la grande place près des portes de la cité. Il se passa une main dans les cheveux. Il ne savait pas vraiment s’il voulait rester dans la cité ou aller explorer les environ aujourd’hui. Puis il vit une elfe qu’il n’avait encore jamais vu dans la cité. elle était grande et mince elle portait les cheveux très courts, ce qui était rare pour une femme et encore plus pour une elfe, ils étaient noir avec des reflets roux. Le visage de l’elfe avait des traits très fin, une peau claire presque transparente, lèvres rouges, un petit nez. Elle semblait quelque peu désorientée.

Volcome trouva donc un but à cette journée. Aider cette Jeune fille. Mais avant que Volcome n’ai eu le temps d’esquisser un mouvement vers l’elfe qu’une autre jeune femme vint s’adresser à elle.

- ... Puis-je vous aider ?

La nouvelle venu avait de longs cheveux argentés des habits noirs et au vue de sa stature elle aussi devait avoir du sang elfe. Volcome s'approcha des deux fille toujours son grand sourir au lèvre. Après tout que faire de mieux de ça journée que rencontrer de nouvelles personne.

- Bonjour ! Je vois que je ne suis pas assez rapide pour vous offrir mon aide le premier, mais je serait ravi de vous aider tout de même.

Dis le guérisseur sur un ton jovial à l’elfe au cheveux cour.

- Je me prénomme Volcome. Pour vous servir.

Cette phrase là il l’adressa au deux jeune filles.

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» Une arrivée à tire-d'aile