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Le vent change en Sinastra... serez-vous capable d'y faire face ?
 
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 Une arrivée à tire-d'aile

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Judith




Titre :
Race : Walkyrie
Age : 23

Féminin

Marié(e) à : : -
Emploi : -
Messages : 4


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MessageSujet: Une arrivée à tire-d'aile   Une arrivée à tire-d'aile Icon_minitimeDim 28 Oct 2018 - 16:43

- WOUUUUHOOUUUUU !!!!

Telles furent les premières paroles que Judith prononça sur Terre. Enfin, dans le ciel au-dessus de la Terre, plutôt.

Enfin ! enfin, j'ai quitté ce monde monotone ! En se retournant, elle put voir encore des éclairs bleus et dorés derrière elle, là où la porte du Valhalla s'était ouverte pour lui permettre de réaliser son rêve. Là-bas, tout était beau, parfait, pur... l'air était porteur d'odeurs de sainteté, lorsque l'on se battait il n'y avait ni poussière, ni sang, ni douleur. Nul animal ne foulait les dalles dorées du palais des dieux, excepté les animaux divins, qui n'en étaient pas vraiment, du coup. L'ennui total, s'il n'y avait pas eu la caserne et la simulation de monde mortel, ou SMM©️. Mais là... la seule lumière provenait du soleil, et pas de tout autour d'elle. Elle sentit avec délectation le vent froid fouetter sa peau tandis que les rayons de l'astre diurne la réchauffaient.

Remarquant un oiseau volant au loin, Judith eu un sourire. Elle se contentait jusque-là de voleter par-ci par-là, mais il était temps de se dégourdir. Elle déploya ses six grandes ailes blanches, et dans un souffle effroyable elle se propulsa en avant à une vitesse folle, tête en avant, un genou relevé sur sa poitrine, les bras plaqués le long du corps. Malgré le souffle d'air, elle n'avait aucun problème de respiration, et ses cheveux persistaient à onduler derrière elle. Elle rattrapait l'oiseau à toute vitesse, qu'elle identifia rapidement comme étant une colombe.
Oh. Zut. Elle aurait bien aimé un dragon, une wyverne, ou au moins un immense aigle agressif, un vautour... un truc dangereux, quoi ! Puis son enthousiasme revint. Ce n'était peut-être pas un gros monstre dangereux, mais c'était un animal du monde mortel. Un vrai ! comme dans les cours de zoologie, là-haut ! D'ailleurs, la pauvre créature, terrifiée, essayait de s'éloigner d'elle. Non... ce n'était pas le but. Judith se saisit du grand bâton d'or qui était lacé dans son dos. C'était comme une part d'elle-même... il avait été créé en même temps qu'elle-même, et elle ne pouvait utiliser ses pouvoirs sans lui.
Une douce lumière dorée s'en échappa et entoura la colombe. Instantanément, celle-ci sembla se détendre, et un gazouillis s'échappa de son bec. Judith eut un sourire ému... jusqu'à ce que la colombe, toujours en train de gazouiller, ne cesse de battre des ailes et ne tombe comme une pierre.
Oups.
Judith n'hésita pas. Repliant ses ailes, ses bras et ses jambes, elle fonça en piqué et parvint à se saisir du pauvre animal. L’œil flou, il pépiait en agitant mollement les ailes. Bon... elle y était allé un peu fort avec l'aura d'apaisement. La colombe était complètement stone. Il fallait la déposer à terre le temps qu'elle se ressaisisse...

En parlant de ça. Elle n'avait même pas regardé le sol... loin, loin au-dessous d'elle et de sa victime s'étendait un mélange de couleurs magnifique. Vert prairie et vert forêt, blanc de la neige, brun des montagnes, gris de la brume, bleu des rivières, doré des champs de blé... Judith était comblée. Elle virevolta sur elle-même, riant aux éclats. Elle crut entendre la colombe glousser.
Puis un point de couleur attira son attention. Il y avait là une chose particulière, brillante, où de nombreuses couleurs se concentraient... une ville.

Une ville !

Sa destination. Un endroit où de nombreuses personnes, victimes d'injustices, attendraient un sauveur. Eh bien, elles auraient une sauveuse ! Tenant la colombe au creux de son bras, elle replia à nouveau ses ailes, et se laissa tomber vers la terre. Le vent sifflait à ses oreilles. Le sol se rapprochait à toute vitesse, inexorablement, et semblait lui faire un clin d’œil, du genre "
viens t'écraser sur moi, ça va être cool !" Mais tel n'était pas son plan.
Il devait lui rester moins de trois cent mètres lorsqu'elle explosa de rire. Toutes ces émotions étaient trop belles. Tout, tout était trop beau !
Deux cent mètres.
Elle voyait tous les détails de la ville, maintenant, et pouvait voir des gens aller et venir dans la rue. De vraies personnes, avec chacune une vie, des bonheurs et des peines. Des peines ! Ça, il n'y en avait pas là-haut. D'après ce qu'on lui avait dit, c'était une expérience horrible et indésirable, mais il n'empêche : ça faisait partie du monde concret.
Cent mètres.
Elle visait la place centrale, puis se dit que ce n'était peut-être pas une si bonne idée. Elle changea sa trajectoire juste à temps, visant la prairie près des portes, tout en déployant ses six ailes. Le freinage fut plus dur que ce qu'elle pensait. Il n'y avait pas, dans ce monde, cette espèce d'aura bienveillante qui couronnait tous les projets de succès, et elle réalisa qu'elle pouvait très bien s'écraser comme une... enfin, qu'elle n'était plus au Valhalla. Fronçant les sourcils, elle banda les muscles de son dos, et le vent offrit une telle résistance contre ses ailes qu'elle parvint enfin à atteindre une vitesse suffisamment basse pour atterrir. Ce fut plus violent que l'atterrissage doux et discret qu'elle avait prévu - ce fut plutôt du genre boum ! genou et poing à terre - mais au moins elle était en un seul morceau. Elle se releva avec un sourire jusqu'aux oreilles, ramenant derrières les oreilles en question ses cheveux qui lui tombaient dans les yeux. Le brushing céleste n'allait pas jusqu'à les ramener automatiquement en arrière.

Bon ! Ça, c'était fait. Elle posa la colombe à terre après l'avoir caressée et avoir murmuré une bénédiction. Elle s'éloigna en titubant, mais tout irait bien pour elle. Enfin, en théorie.
Se redressant, Judith avisa un paysan non loin. Cours de sociologie, première année. "
Le paysan est une personne vivant à la campagne d'une activité agricole lui permettant l'autoconsommation. Il peut adopter ou subir une économie de subsistance. Il peut être amené à se déplacer d'une manière saisonnière dans d'autres « pays » par exemple vers des pâturages qui font défaut à ses bêtes. Il façonne son environnement et le paysage par ses différents prélèvements, apports, aménagements, plantations, etc. Ses activités sont souvent multiples : élevage, cultures, maçonnerie, artisanat et, accessoirement, commercialisation de ses excédents de production." Bref, pas le plus haut de l'échelle.

- Salut à toi, brave homme ! Donne-moi le nom de cette cité ! dit-elle en s'avançant vers lui, joviale. Étudier la politesse en cours et l'appliquer n'était pas du même ordre, mais elle n'en avait pas vraiment conscience. Il était plus petit qu'elle et avait une expression entre ahurissement total et effroi.


- J'ai rien fait ! Les choux à Gustave c'était pas moi ! couina-t-il d'une voix aiguë.

C'est qui, Gustave ? voulut demander Judith; mais ce n'était pas le moment.

- M'en fiche des choux à Gustave. C'est où ici ?


- Sinastra ! C'est comme ça qu'on y appelle ! Pitié madame !

Ben ? Pitié pour quoi ?

- Très bien. Merci beaucoup, monsieur ! s'exclama-t-elle avec un grand sourire avant de se détourner sans faire attention à son air perplexe et craintif et de se diriger vers les portes, sans penser à éteindre son aura de lumière ou à utiliser ses pouvoirs d'invisibilité pour cacher ses ailes.
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MessageSujet: Re: Une arrivée à tire-d'aile   Une arrivée à tire-d'aile Icon_minitimeLun 12 Nov 2018 - 0:32

Nathanaëlle était d'une humeur massacrante. Il y avait des jours, comme ça, où rien ne semblait aller bien. Ainsi la semi-elfe avait été réveillée au beau milieu de la nuit par un cauchemar qu'elle n'avait pas fait depuis des années, avait mis sa tunique à l'envers, sauté le petit-déjeuner en découvrant son cellier vide, erré dans les rues sans y croiser personne d'autre que des ivrognes et des "travailleuses de nuit", surpris les gardes à somnoler. Tout cela en à peine quelques heures. Pour tenter de se calmer, elle avait pris la direction de la forêt pour un entraînement matinal mais une battue dans les bois l'avait dérangée au bout de quelques minutes. Elle avait regagné la cité et passé les portes juste au bon moment pour se trouver prise à partie dans une querelle entre badauds. Une fois la dispute réglée (à l'épée), elle avait voulu monter sur les remparts pour y contempler la campagne et la ville endormie, mais un garde fraichement nommé et désireux de faire du zèle lui en avait interdit l'accès, sous prétexte que l'endroit était "dangereux pour les enfants". Le malentendu fut vite levé (à l'épée), et Nathanaëlle monta donc quelques volées de marche avant de s'asseoir, les jambes pendant dans le vide, au-dessus des portes entrouvertes. Lorsque celles-ci s'ouvrirent en grand, quelques heures plus tard, la semi-elfe descendit et se fraya un chemin (à l'épée) jusqu'à l'extérieur.

Elle marchait droit devant elle, sans autre but précis que de s'éloigner de la civilisation et de laisser derrière elle sa mauvaise humeur. Malheureusement, ses oreilles d'elfe surdéveloppées entendirent une voix qu'elle ne connaissait pas s'en prendre à un brave homme qu'elle connaissait, lui. Et cela avant qu'elle n'ait eu le temps d'atteindre ses objectifs. Elle fit donc demi-tour et s'arrêta devant Barnabé, le brave paysan qui n'avait rien demandé, pour poser sur son épaule une main rassurante. L'homme se détendit et la gratifia d'un faible sourire, avant de reprendre sa route sans parvenir à empêcher ses mains de trembler.

Nathanaëlle accéléra le pas pour rejoindre l'étrangère qui s’était octroyé le droit de faire frôler la crise cardiaque à un humble sinastrien. Elle se posta à quelques pas de la coupable, dans son dos, et dégaina son épée avant de la poser sur l'épaule de ladite personne, la pointe en contact direct avec son cou.
Les présentations effectuées, la guerrière ne s'embarrassa pas de politesses :


- ... Qui êtes-vous et que voulez-vous ?
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MessageSujet: Re: Une arrivée à tire-d'aile   Une arrivée à tire-d'aile Icon_minitimeLun 12 Nov 2018 - 2:00

Ces remparts. Ces remparts ! Une vraie merveille, à n'en pas douter. Blancs, lumineux, imposants... blancs... l'émotion lui faisait perdre son latin. Et cette herbe, cette herbe ! Elle était verte. Verte ! est-ce que c'est pas génial ! Puis Judith ferma les yeux et inspira un grand coup, un grand sourire aux lèvres. L'air sentait l'herbe mouillée par la pluie; il y avait également des relents de bouse de vache, dus sans doute à un troupeau qui paissait non loin, mais cela ne faisait que rendre l'air plus... authentique. Elle leva les bras parallèlement à son corps et son visage vers le soleil, les yeux toujours fermés. Tout était génial.

En revanche, la piqûre froide qu'elle ressentit ensuite contre son épaule ne pouvait pas être accolée du même qualificatif. D'un coup, son sourire disparut et ses yeux s'ouvrirent, passant d'une couleur perle lumineuse à un gris d'orage tandis qu'une voix de femme s'élevait dans son dos.


- ... Qui êtes-vous et que voulez-vous ? dit la voix.

Agression. Danger. Riposte.

Ce furent les seuls mots qui traversèrent son esprit. Elle analysa la situation en un éclair. Hélas, elle n'avait pas beaucoup d'éléments à sa disposition... La priorité était de se dégager. Rien de plus simple... il suffisait qu'elle tourne rapidement sur elle-même et ses ailes enverraient voler l'épée honnie. L'euphorie du combat la remplissait déjà lorsque tout à coup elle se retourna, durcissant ses ailes qui prirent une couleur métallisée. Elle se saisit de son bâton qui se transforma en lance et tandis qu'elle invoquait sur son ennemie une lumière aveuglante, elle en appliqua la pointe contre le cou de la jeune femme.

En tout cas, c'est ce qu'elle avait prévu de faire.

Au lieu de cela, dès le début du mouvement, son pied buta contre un caillou. Son sourire triomphant se transforma rapidement en expression perplexe tandis qu'elle chutait et s'écrasait contre le sol de tout son long en se mettant son bâton - heureusement avant qu'il ne se transforme - dans l’œil. En tombant, elle eut le temps d'entr'apercevoir la femme, qui était apparemment de sang elfique, son épée toujours à la main - elle n'avait même pas eu le temps de la lui arracher - avant que ses cheveux ne s'étalent sur sa tête, l'empêchant de voir quoi que ce soit. La honte.
Mais même si elle était affreusement maladroite, elle gardait ses réflexes. Il n'était plus question, bien sûr, de passer à l'offensive; elle ne pouvait plus compter sur un enchaînement foudroyant. Mais elle restait assez rapide pour se mettre hors de portée, et ce fut ce qu'elle fit. Son corps n'avait même pas fini de s'écraser qu'elle donna un puissant coup d'aile contre le sol, ce qui la propulsa en position debout, et, se retournant - après avoir vérifié d'un coup d’œil que le sol était égal - elle déploya sa lance, durcit ses ailes et se mit en position défensive. Puis elle souffla pour dégager une mèche qui lui tombait dans l’œil.

Bon. La contre-attaque était loupée. La guerrière ne semblait pas être novice, et il valait peut-être mieux ne pas mettre la barre trop haut pour son premier combat. Elle opta donc pour une solution moins drôle mais plus sûre : le dialogue. Même si rien ne l'obligeait à adopter un dialogue apaisant.

- Je me nomme Judith Aldëa ! s'écria-t-elle avec feu. Walkyrie et divinité guerrière ! Messagère des dieux sur le monde ! Protectrice de ceux qui ont leurs faveurs ! Et je veux débarrasser cet endroit des fléaux qui le corrompent !

Elle se redressa de toute sa taille et, d'un coup d'ailes puissant, elle s'envola, juste assez pour que ses pieds frôlent l'herbe. C'était un peu tard pour impressionner, après son premier fiasco, mais il fallait bien essayer.

- Et vous, dit-elle en pointant sa lance vers l'elfe, êtes-vous ennemie de la lumière ?

Elle appuya ses paroles de toute la chaleur qu'elle pouvait trouver, mais elle n'était pas tranquille. Elle n'était pas encore assez habituée à son corps pour l'utiliser de manière optimale, et elle n'était pas du tout sûre de pouvoir vaincre une guerrière expérimentée en combat.
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